Ils permettent d'obtenir un volume maximal et donc d'augmenter le rendement.
Le sciage
Une fois la taille définie, il faut donner au diamant sa forme en le clivant ou en le sciant.
Ce travail peut commencer le long d'un grain pour donner à une pierre une meilleur forme si elle est irrégulière ou s'il faut en supprimer des défauts. Le sciage d'un diamant est, lui, pratiqué en travers du grain. Il est effectué avec une lame fine imprégnée de poussière de diamant et couvert d'huile de lin pour garantir l'adhérence de la poussière à la lame.
C'est sur les pierres bien formées, octaédriques par exemple, que cette opération donne les meilleurs résultats. Chaque banc de sciage, qui peut comporter jusqu'à quarante machines, est surveillé par un scieur, qui doit examiner les pierres en continu pendant le traitement, afin d'intervenir en cas de problème avec une pierre.
Des lasers pour le sciage ou le clivage peuvent aussi être utilisés. Quinze minutes peuvent suffire à un laser pour couper une pierre difficile qui aurait nécessité un mois de ce procédé classique. Toutefois, la coupe au laser n'est pas toujours la meilleure technique, ni la plus rentable.
Vient ensuite le débrutage, la mise en forme du diamant, qui s'effectue sur son tour rapide.
A l'origine, c'est opération s'effectuait à la main, en frottant l'un contre l'autre deux diamants montés sur des « bâtons de débrutage ». En raison de la dureté des pierres, l'opération exigeait une force physique importante et beaucoup de patience. Cela reste aujourd'hui un travail hautement spécialisé, mais on a également mis au point des machines de débrutage.
La dernière étape consiste à facetter le diamant selon des angles précis afin de lui permettre de réfracter la lumière. La finesse de son facettage est l'un des éléments déterminants de la qualité d'une pierre taillée. En meulant le diamant sur un plateau de polissage garni de poussière de diamant mélangée à de l'huile de lin, on obtient une facette.
La grande facette du dessus est polie en premier jusqu'à ce qu'elle soit de niveau et lisse.
Sont alors travaillées les facettes principales de la culasse (partie inférieure de la pierre), puis les facettes principales de la couronne (partie supérieure). Ensuite, on multiplie les facettes de la culasse, puis celles de la couronne. La surface, la forme et l'angle de chacune d'entre elles doivent être précises. Un diamant taillé en brillant, la taille la plus courante, aura 58 facettes. Cette étape de la taille s'appelle le brillantage.
La pierre aura également une ceinture facettée, dite aussi rondiste, au niveau de son diamètre le plus large, et à sa base une facette appelée colette.